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 Andreï Selivan | Admin

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Andreï Selivan
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Andreï Selivan


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MessageSujet: Andreï Selivan | Admin   Andreï Selivan | Admin Icon_minitime1Ven 12 Sep - 23:58

ANDREI SELIVAN



Nom : Selivan.
Prénom(s) : Andreï, autrefois son nom d'humain était Louis.
Nationalité : On peut difficilement parler de nationalité chez un homme ne figurant plus sur aucun document officiel depuis plusieurs siècles, néanmoins Andreï est Français d'origine, même si ça ne veut plus dire grand chose pour lui.
Race : Vampire.
Age : 718 ans et des poussières.
Emploi et/ou occupations : Jugeant que sa condition de noble l'exempt de travailler, Andreï n'a jamais rien fait de ses dix doigts si ce n'est la guerre et aujourd'hui comme hier, il se contente de tuer, pour son plus grand plaisir il va sans dire.


    Chapitre I : Ce jour qui m'a vu mourir.
    Un homme s'avançait avec confiance sur le champ de bataille, son épée s'élevait et retombait sur les corps de ses ennemis avec une précision effrayante. Son casque s'était brisé et sa longue chevelure blonde aux reflets sanglant volait au rythme de ses mouvements. Il n'était pas beau de la beauté de ces éphèbes à la peau imberbe et au visage doux, il était beau de la beauté du lion rugissant sa faim à sa proie, brutale, animale, effrayante. Son armure maintenant rougeoyante et la plaie ouverte qu'il portait avec fierté sur le visage ne faisait qu'ajouter à son charisme. Il ne combattait pas pour la gloire de son roi, pas non plus pour la dominance de son pays. C'était une bête qui se complaisait dans les hurlements et le sang de ses victimes, brute bâtarde née de l'union illégitime d'une catin et d'un noble, homme frustré et colérique. Retirant d'un geste sec son épée du ventre d'un anglais à peine en âge de toucher une femme, il resta là, debout dans les tripes du garçon à observer. Cette bataille était presque terminée et les Français allait la gagner, çà et là des soldats mettaient à mort les plus courageux, ceux qui avaient résisté jusque-là. Sur la plaine régnait un calme presque terrifiant après les bruits métalliques de la guerre et une brume tenace s'était installée depuis quelques heures.
    « Général ! Général ! » La voix de son second déchira le silence pendant qu'il courrait vers son supérieur. Entre deux âges, c'était un homme trapu et laid qui trimbalait depuis toujours une horrible cicatrice qui lui barrait le visage d'une oreille à l'autre, juste sous les yeux, probablement le vestige d'une vieille guerre. Louis jeta sur son subordonné un regard perçant qui sembla le sonder au plus profond de son âme, pourtant l'homme resta digne et c'est d'une voix de basse qu'il prononça les quelques mots qui allaient changer la vie de son supérieur à jamais : « On vient de nous informer que les Anglais ont prit nos troupes postées à l'ouest par surprise, personne ne les attendait là, ils seront ici dans une heure »

    ****

    Dans sa tente la chaleur était à peine supportable, gravement blessé, il gisait sur son lit, les bras en croix. Sur son torse nu on pouvait voir - en plus des dizaines d'hématomes dont il était couvert - une plaie purulente courant de son épaule droite à son nombril. Jamais encore il n'avait été dans l'obligation de se retirer du champ de bataille, jamais encore il n'avait prit le moindre repos pour panser ses blessures. Depuis toujours, il jouissait d'une condition physique remarquable, à vrai dire, il ne se souvenait même plus de la dernière fois ou la maladie l'avait clouée au lit, mais la c'était différent, il allait mourir ce soir, il le savait. Dans ses dernières heures il ne pensa pas à sa femme ni à ses nombreux enfants, il ne pensa pas non plus aux soldats se battant à quelques mètres de sa tente, il n'implora pas la pitié de Dieu ni ne craignit être envoyé aux enfers pour ses pêchers. Dans ses dernières heures il regretta de ne pas avoir pu faire plus de victimes, de ne pas avoir pu tremper sa lame dans plus de corps. Il regretta aussi de mourir si lamentablement et non en héros comme il l'avait toujours souhaité. Il aurait pu pleurer, gémir de douleur et de peur, il aurait pu hurler, mais il n'en fit rien, fier même dans l'agonie, il ferma simplement les yeux.

    Lorsqu'il les ré-ouvrit péniblement quelques heures plus tard, il constata avec étonnement qu'il était toujours bel et bien en vie et aussi qu'une silhouette aux contours flous était assise au pied de son lit. « Ôtez ce manteau qui cache votre visage et montrez-vous ! Qui dans cette guerre ose ainsi troubler mon repos ! » Il avait hurlé parce que même mourant, il restait gonflé d'orgueil et même aussi faible qu'il pouvait l'être il se saisit de son arme, la sortit de son fourreau et se redressa pour la pointer sur l'inconnu. « Je suis ton plus grand espoir Louis, mon baiser te tuera, mais jamais tu ne te seras sentis aussi vivant. Je t'observe depuis longtemps mon amour... » Sur ces paroles la silhouette se leva et se délesta de son long manteau au moment même ou elle pivotait pour lui faire face. C'était une femme à la beauté presque agressive vêtu d'une simple robe verte épousant avec indécence ses formes provocantes. « ... Cela fait, oh je ne sais plus, quelques années que je t'observe, la cruauté dont tu fais preuve est contée bien au-delà des frontières de ton pays. Ton nom en fait trembler plus d'un, le sais-tu ? » Elle s'était approchée pour s'asseoir près de Louis qui ne comprenait pas comment une femme avait pu arriver jusqu'à lui sans perdre la vie, autour de cette tente les cadavres s'accumulait et pourtant l'inconnue n'avait pas une seule égratignure.

    « Mon doux seigneur » Dit-elle en promenant deux doigts fins à la pâleur morbide sur le torse blessé du soldat « Écoute les hommes mourir autour de toi, écoute les hurler, entends les bruits de la guerre, les épées qui s'entrechoquent, regarde les heaumes s'ouvrir comme des coquilles pour laisser apparaître le crâne vulnérable de tes ennemis. Tu aimes ça, n'est-ce pas ? La mort. » Il ne répondit pas. Cette femme au visage tellement inexpressif, au teint laiteux comme celui d'un mort, possédait dans ses yeux, une force incroyable. Elle ne faisait pas que le sonder de son regard, elle lui enlevait toute volonté de se battre, de se débattre. Elle aspirait en lui, le peu de vie qu'il lui restait encore. « Sorcière ! » Murmura-t-il et il usa de toute la force qui lui restait pour brandir une fois de plus son épée sous le nez de l'inconnue qui ne daigna lui répondre que par un rire méprisant avant de saisir l'arme par le tranchant pour l'envoyer à l'autre bout de la tente, elle n'avait eu aucun mal à l'arracher des mains de Louis, qui la fixait, effrayé. D'une main puissante elle le saisit à la gorge.

    Ce qui se passa ensuite, il n'aurait pu l'imaginer, même dans ses cauchemars. Une violente douleur éclata dans son cou et il sentit ses doigts se crisper sur le corps de sa meurtrière qui produisait des bruits de succion ignoble. Son coeur ralentissait, sa vision devenait floue. Il hurla, il hurla longtemps, mais personne ne l'entendit. Il avait peur. Il avait froid. A travers le voile noir qui tombait petit à petit sur ses yeux, il lui sembla apercevoir l'inconnue qui lui souriait presque tendrement, sur ses lèvres coulait son sang. Pas tout à fait conscient, pas tout à fait dans le coma, il lui semblait sentir son corps plus que jamais auparavant, ses entrailles était en feu, son coeur douloureusement contracté ne battait presque plus et enfin il n'avait plus aucun contrôle sur ces muscles qui se contractaient et se relâchaient régulièrement, secouant son corps entier de convulsions. C'était donc ça, mourir ? Il en fut surpris, lui qui avait toujours cru mourir rapidement, d'un coup d'épée trouant son coeur ou sa gorge. Encore une fois il hurla et encore une fois personne ne l'entendit, cette torture dura des heures. Certains vous dirons peut-être qu'il l'avait mérité, mais ceux-là ne s'attendait pas à ce qu'il s'en relève.

    Andreï, c'est ainsi qu'elle le nomma, à la façon d'une mère baptisant son enfant à la naissance, elle lui donna un nom. Son nom de prédateur.




Dernière édition par Andreï Selivan le Jeu 30 Oct - 4:35, édité 40 fois
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MessageSujet: Re: Andreï Selivan | Admin   Andreï Selivan | Admin Icon_minitime1Sam 13 Sep - 0:01


    Chapitre II : Ce jour qui m'a vu faillir.
    La nuit était fraiche et pourtant l'homme, perché sur une branche noueuse d'un arbre centenaire, ne tremblait pas, il ne paraissait pas non plus le moins du monde impressionné par le vide qui s'étendait sous ses pieds. Toutes ses pensées et même son corps étaient tendus vers la lune qui montait toujours plus haut dans le ciel. Elle serait bientôt à son apogée et là, ils sortiraient enfin. Les loups. Ces bêtes idiotes se précipiteraient dans la forêt à la recherche d'un quelconque bout de viande à dévorer. Trop heureux de s'ébrouer sous le regard bienveillant de leur mère la Lune, ils ne prêteront pas attention au vampire perché en hauteur, prêt à les attaquer. Il sera facile de les avoir par surprise ou plutôt de l'avoir, lui. Marlon. Un cabot, pas bien différent de ses congères à vrai dire, mais celui-ci en particulier se montrait d'une arrogance exaspérante, ne sachant jamais rester à sa place, parlant fort et souvent pour ne rien dire. Irrespectueux, voilà ce qu'il était, irrespectueux envers les êtres qui lui ont toujours été supérieur. Les vampires.

    La trêve avait été décidée, les loups-garous et les vampires ne devaient plus se faire la guerre. Yacinthe avait pactisé avec les cabots. Yacinthe était faible et ce n'était pas une poignée de main qui allait sauver la vie de Marlon. Andreï se laissa tomber de son perchoir pour atterrir sur ces pieds d'un mouvement souple. La nuit était bien avancée et à travers l'épais feuillage de la forêt, les rayons de lune se faisait discret, dans l'obscurité il se tenait droit, seule sa chevelure blanche frémissait lorsque le vent venait l'agacer. D'un geste sec il brandit la canne qui ne le quittait jamais et dévoila sa réelle fonction, elle dissimulait en réalité deux lames aiguisées en son sein. Bien campé sur ses deux pieds, Andreï tenait ces deux lames devant lui lorsque le lycan apparu enfin, il fonça sur le vampire - avec la vélocité propre aux immortels - bien décidé à le renvoyer là où il aurait dû être, six pieds sous terre.

    Des mâchoires claquèrent dans le vide. Un hurlement. Un rire dément. La lame que tenait Andreï était profondément enfoncée dans la chaire du loup, un lame d'argent. Il riait, le vampire, il rirait en marchant à reculons de façon à s'éloigner doucement de son adversaire, il tenait dans sa main son épée qu'il fixait en riant comme si elle était l'objet d'une quelconque farce. L'épée était rouge, le sang coulait le long de sa tranche pour venir s'écraser en fines gouttelettes sur sa main. Le combat était fini, il avait transpercé l'animal juste sous le sternum et s'il n'avait pas eu le coeur, il aurait au moins eu un poumon, qui d'ailleurs devait s'affaisser sur lui-même en ce moment. Après toutes ces années, il l'avait eu. Il riait toujours, mais de moins en moins fort jusqu'à ne plus émettre le moindre bruit et surtout son visage se décomposait petit à petit. Son sourire s'était évanouie, sa bouche était maintenant crispée dans un rictus incertain, hésitant. Ses mains se resserrèrent autour de ses lames.

    Déjà le loup se relevait, étirant ses deux mètres en se tenant sur ses pattes arrières. Le monstre devait peser peser plus de cent kilos, cent kilos de muscles. Face à lui, Andreï se sentit soudain insignifiant, un insecte au pied d'un géant, mais ce sentiment disparut bien vite pour laisser place à une colère vive, incontrôlable, comme celle d'un enfant susceptible face à l'intransigeance de ses parents. Comment ce lycan pouvait-il se relever après un coup qui aurait dû lui être fatal ! Pourquoi son torse était intact ! Il était perdu, assez pour baisser sa garde le temps que Marlon se jette sur lui et abatte sa patte droite sur l'épaule du vampire qui se disloqua net sous le coup, de son autre patte il lui griffa le visage si profondément que les muscles apparaissait entre les lambeaux de chaires palpitante. Andreï se rejeta en arrière, le visage entre les mains, il hurlait, autant de douleur que de colère. Il ne comprenait pas comment ni pourquoi cette bête stupide arrivait toujours à avoir le dessus sur lui à un moment ou l'autre.

    Lorsqu'il releva la tête, les plaies avaient disparue, ne restait que le sang qui coagulait en formant des plaques, emprisonnant des mèches de cheveux. A son tour il se jeta sur Marlon, enfonçant une nouvelle foi son épée dans l'abdomen de son adversaire qui referma sa mâchoire sur l'épaule du vampire. Chacun s'agrippait à ce qu'il pouvait. Les hurlements qu'ils poussaient tout deux devaient se faire entendre à des kilomètres et pourtant personne ne venait, personne n'osait s'approcher de ces deux êtres qui se détestaient si profondément que leur haine en devenait presque palpable. Le bruit de lames qui frottent l'une contre l'autre. Le bruit ignoble de la chaire qui se déchire, des os qui se brisent. Les cris. La sueur. C'était un beau combat, sanglant comme ils doivent l'être. Un combat à mort. Mais déjà, la lune - lasse de ce combat sans fin - laissait place au soleil. Le vampire faiblissait et le loup reprenait forme humaine. Il n'eu pas de mort ce jour-là.



Dernière édition par Andreï Selivan le Ven 31 Oct - 3:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Andreï Selivan | Admin   Andreï Selivan | Admin Icon_minitime1Jeu 30 Oct - 4:35


    Chapitre III : Ce jour qui m'a vu te tuer.

    Nu, les mains croisées dans le dos, Andreï laissait son regard se perdre dans l'obscurité du jardin tout proche, le froid avait formé des cristaux de givre aux coins de la fenêtre et la buée dessinait un cercle flou en son centre. Dehors la neige avait enfin arrêté de tomber. Parfois son regard s'accrochait à la silhouette d'un quelconque animal à la recherche de nourriture, un chien, un daim, ou à celle d'un homme courbé, un marcheur, un voyageur, mais il se lassait vite de ces silhouettes informes qui se mouvaient dans le noir. Son regard était vide, mort, son corps couvert de sang. Derrière lui, sur le lit, une femme était étendue, nue elle aussi, dans une pose obscène ; les cuisses écartées, une main posée sur son ventre déchiré, l'autre près de sa tête, elle semblait prête à se donner. Pourtant, son visage trahissait l'horreur de ses derniers instants, ses yeux écarquillés fixait le plafond, semblant implorer de l'aide, sa bouche entrouverte laissait imaginer un cri imminent, qui pourtant, ne franchit jamais ses lèvres. Elle aussi était couverte de sang, son propre sang que son fiancé avait répandu sans presque s'en rendre compte. Il disait l'aimer pourtant, il paraissait si convaincant, il était doux, attentionné, il avait renoncé à tout pour elle, à la vie telle qu'il la connaissait depuis un peu moins d'un siècle, à tuer, il avait tourné le dos aux siens, à son clan, à sa race. Il l'aimait. Il était beau Andreï, lorsqu'il lui souriait, tout le monde s'accordait à le dire, avec lui elle se sentait en sécurité, dans ses bras puissants elle savait qu'elle pouvait se laisser aller.

    Ils s'aimaient, mais comme l'animal, Andreï était guidé par des instincts qu'il ne contrôlait pas. Il avait voulu changer, aimer une femme d'un amour simple, sans complication, la protéger, lui offrir un foyer. Vivre pour elle. Il L'avait imploré, Lui, Dieu, de le laisser enfin en paix, de calmer le bruit incessant du coeur de sa femme qui résonnait dans son crâne, il lui avait demandé de lui rendre sa nature première, redevenir homme, pour elle. Dieu ne l'écouta pas.

    Il l'avait tué. Au summum de l'extase, sa gorge palpitait tant qu'il ne pu s'empêcher de la mordre, il voulait simplement gouter à son sang, juste une goutte, il ne voulait pas lui faire de mal. Lui qui n'avait bu que du sang d'animal depuis des mois devint fou lorsque cette unique goutte de sang coula doucement sur sa langue. La pauvre femme ne comprit que trop tard ce qui se passait, jamais elle n'aurait pu arrêter le monstre qui se nourrissait d'elle, pourtant elle le frappait, enfonçait ses ongles dans la peau de son amant pour qu'il la laisse en paix, mais ça n'eut pas le résultat escompté. Andreï s'était muté en bête, et l'agressivité de sa proie ne faisait que le rendre plus violent. Il la tenait si fermement qu'il lui brisa les os, il la mordait si fortement que ses crocs se rejoignaient sous la peau de sa victime.

    A travers la fenêtre il aperçu l'un des sien au loin, facilement reconnaissable à sa façon de se mouvoir et surtout à cette aura si particulière qu'il dégageait. Il s'effondra, lui qui n'avait pas pleuré depuis presque un siècle. La réalité s'abattait sur lui comme une masse sur son crâne fragile. Il souffrait, une souffrance si intense qu'il aurait aimé mourir une seconde fois, son âme semblait se tordre pour se rabougrir un peu plus. Le visage dans les mains, il hurla, de douleur, de tristesse, de dépit, il ne savait plus. Doucement il s'approcha du lit ou gisait son amour pour lui saisir la main qu'il porta à son visage. Il avait promis de l'aimer, de ne jamais lui faire du mal. Il l'avait tuée.

    La maigre flamme qui animait encore les yeux du vampire s'éteignit.






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