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 Carl Anderson

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2 participants
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Carl Anderson

Carl Anderson


Nombre de messages : 4
Age : 32
Date d'inscription : 28/10/2008

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MessageSujet: Carl Anderson   Carl Anderson Icon_minitime1Mar 28 Oct - 21:18

Hors-Jeu

Age : 17 ans
Personnalité sur l'avatar : Josh Duhamel
Votre niveau de RP :
■ ■ ■ ■ ■ Orthographe
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■ ■ ■ ■ ■ Implication dans le RP
Où avez-vous connu le forum ? Partenariat sur un forum
Commentaires : Le graphisme du forum est vraiment très joli :O En plus, tout est clair et précis en plus j'adore les forums du genre même si je trouve que je ne suis pas à la même hauteur que les autres * je me trouve plus bas, je trouve :O * Mais je vais me forcer promit et : j'apprécie beaucoup le forum ^^ Beau boulot

Carte d'identité

Nom : Anderson
Prénom(s) : James Carl
Nationalité : Canadienne
Race : Loup-garou
Age : Physiquement il aurait vingt-quatre ans mais en réalité il en aurait cent vingt-huit.
Emploi et/ou occupations : Il fut une fois un homme qui vivait de la terre et ses biens-faits pour survivre, maintenant, il sert de sentinelle aux lycans lors des combats.

      Chapitre I
      No more than twenty-four hours to live ; I’m getting married.

    Il en était convaincu : il allait mourir. Cette douleur plus qu’atroce lui lacérait présentement les entrailles avait tiré le jeune homme de son sommeil profond dès les premiers rayons du soleil. Une pression désagréablement incessante lui martelait les tempes au même rythme que son cœur pompait le sang dans ses veines. Son front était plus brûlant qu’une fournaise à charbon. La fièvre attaquait sans merci le jeune homme qui même s’il avait les yeux ouvert ne pouvait distinguer la moindre forme ou ombre. Une fine couche de transpiration perlait sur tous ses membres. Il avait la respiration sifflante et rauque : il cherchait son souffle. À chacun des mouvements de sa cage thoracique, s’était comme si un feu intérieur s’attisait et prenait pour sa propre survie l’air qui n’avait même pas le temps de se rendre aux poumons de l’humain. Il ne demandait rien de mieux que mourir en se moment. Le moindre mouvement lui aurait fait gaspiller le peu d’air qu’il arrivait à récupéré pour lui : il aurait hurler. Il vivait le martyr, isolé dans sa chambre à coucher de sa ferme juste en bordure de Winnipeg, Manitoba. Lui, fils d’un éleveur de bétails riche qui avait une bonne éducation, l’argent, ses propres terres à bétail et une magnifique future femme, il allait laisser sa peau dans sa chambre à coucher ? Toutes les personnes qui connaissaient la famille Anderson savaient qu’ils ne succomberaient jamais à la suite d’une petite maladie grotesque. Grotesque ou non, Carl était cloué à son lit, la main droite sur son cœur qui battait à la chamade. Il allait mourir, seul, ici même sans même avoir connu le plaisir de vivre avec Ada Wellington, sa promise.

    « Carl ? Carl ? C’est moi ; Christopher ! Tu m’ouvres s’il te plaît ? » L’aîné des Anderson appelait son cadet du porche de la maison. Carl pouvait même entendre les talons des bottes de son aîné sur les planches de bois, de quoi infliger une douleur de plus à tout son calvaire. Le cadet fut incapable de répondre quoique ce soit ; un gémissement traversa la barrière que ses lèvres s’efforçaient de former pour garder le plus d’énergie en lui. L’aîné toqua de nouveau, cette fois-ci à en faire trembler les murs de la maisonnée. Une plainte douloureuse, presque animal, se fit entendre. Produire un tel son fit couler les larmes le long des joues du jeune homme cloué à son lit. Pourquoi subissait-il un tel enfer ? Il n’en avait aucune idée, mais il put entendre d’une oreille distraite le bois de sa porte d’entré fendre sous un violent coup puis les pas affolés d’un homme se diriger vers son lieu de souffrance. Christopher ouvrit la porte tout aussi violement et resta bouche-bé sur place en voyant l’état effroyable de son frère de sang. Tremblant de tout son être, Carl ne réussit qu’à bouger lentement les yeux pour apercevoir enfin le regard de son aîné sur lui. Même au bord de l’agonie, il était facile pour le cadet de voir le regard de son aîné sur lui. Un spectacle affreux. La couverture qui recouvrait le matelas du lit était détrempé tout comme ses vêtements de nuit et le léger drap de coton qui recouvrait partiellement le corps du jeune Anderson. Christopher s’approcha lentement de son frère, pour avoir une meilleure vue de son état. Il osa même porter ses doigts au front du malade ce qui causait un second hurlement à s’en déchirer les tympans au plus jeune des deux hommes. Suivit de millions d’excuses de l’aîné, celui-ci quitta en trombe la maison pour sauter dans sa voiture et aller chercher de l’aide à la ville... Tout ce qu’il fallait s’était que Carl ne meurt pas durant de temps.

    ***

    Le temps que Christopher parti à la ville pour trouver un médecin, qu’il aille prévenir ses parents et la future famille qui allait dans moins de vingt-quatre heure – si tout ce passait comme prévu – faire partit de la lignée des Anderson, le temps passa comme des décennies pour Carl. Chaque minutes qui osaient passer augmentait le niveau de difficulté à rester éveillé. Il le savait fort bien que s’il fermait les yeux, il en serait finit de Carl Anderson. Il savait que s’il s’endormait il allait mourir. Il luttait donc de toute la force que son mental lui permettait. Il ne fallait pas qu’il flanche, il ne fallait pas qu’il baisse aussi stupidement les bras. Le docteur, l’infirmière et le reste de sa famille arrivèrent deux heures après le départ de Christopher. Armé de ses instruments médicaux et de plusieurs fioles remplis de liquides et de comprimés différents, le docteur s’approcha de son patient et le scuta d’un œil connaisseur. Il n’osait pas le toucher par contre. Il laissa l’infirmière le faire ce qui résultat en plusieurs autres hurlements de douleurs et tremblements successifs. Avec l’aide du père et du fils Anderson, l’infirmière réussit à immobiliser le jeune homme à son lit pendant que le médecin préparait une injection d’opium pour calmer le patient souffrant d’un mal qui lui était inconnu. Une aiguille qui perce la peau fait généralement mal à n’importe qui, mais dans le cas de Carl, s’était comme si une bombe venait d’exploser et qu’il avait reçut tout les projectiles sans mourir. Puis, la drogue finit par faire effet ; ses pensés devinrent flous, sa douleur s’atténua légèrement, sa respiration se calma finalement. Des bruits vagues : des sanglots étouffés, des voix fâchées, une voix neutre et une rassurante.

    « À son rythme, il ne passera pas la nuit, j’en ai bien peur. » dit la voix posé du docteur et il continua : « Il serait mieux d’appeler le curé pour le dernier sacrement. Mes condoléances. » Un sanglot ou une plainte de détresse se fit couper par la voix forte et sensiblement campagnarde du père du mourrant : « Il n’y a vraiment rien que vous pouvez faire ? Je veux dire, mon cadet ne peut pas mourir comme ça. Y’a deux cents ans que ma famille est arrivé ici et personne n’est mort de maladie. Est-ce que vous pouvez au moins dire ce qu’il a attrapé ? » Un ricanement mauvais se fit entendre, encore une fois se sacré docteur. « Je ne sais pas. » Des pas se rapprochèrent de Carl toujours étendu et d’un mouvement sec, les mains repoussèrent le drap qui couvrait une partie du torse du jeune homme. « Eh bien, qu’avons-nous là ? » Des doigts froids glissèrent sur une blessure majeure en semblant de U qui semblait être sur le point de commencer à cicatriser. « Votre fils s’est fait mordre par une bête sauvage s’est certain. Regardez pas vous-même. Il doit avoir contracté une maladie que la bête avait : regardez ici. Ça ne me semble pas désinfecté proprement. Si votre sot de gamin serait venu me voir plus tôt, il ne serait pas en train de mourir en se moment. » D’autres doigts, ceux-ci beaucoup plus larges et rudes se posèrent également sur les cicatrices qui arrachèrent une nouvelle plainte, cette fois-ci plus calme, à Carl. « Aller, Christopher. Vas chercher le curé. Nous allons dire nos derniers adieux à ton frère juste avant le coucher du soleil. Je t’en prit, dépêche toi. » Et Carl sombra dans l’inconscience… Malgré sa volonté.

    ***

    « Réveilles toi, il est temps. » Sursautant, la douleur engourdissant la moindre partie de son corps, Carl revint parmi les vivants. Cette voix, l’avait-il imaginé? Il n’en savait rien mais il ne doutait pas que c’était quand même grâce à celle-ci qu’il avait maintenant les yeux ouverts. Il se redressa, non sans peine, dans son lit et observa les murs autour de lui. Une simple lampe à l’huile projetait sa faible lumière sur tous les murs de la pièce permettant ainsi d’apercevoir le reflet du jeune Anderson dans la glace du miroir qui était juste à côté de la petite fenêtre. De pas tremblants et peu assurés, Carl s’approcha de cette glace pour voir de quoi il avait l’air. Ce n’était pas par narcissisme mais il voulait s’assurer qu’il était toujours en vie. Et quoi de mieux pour s’en assurer que de se voir de la tête aux pieds ? On ne pouvait ce le cacher, la douleur et la fatigue avaient creusé le visage du Manitobain, de larges cernes marquaient son regard marron et ses cheveux étaient plaqués sur son front et ses joues toujours humides. Ses larges épaules semblaient être affaissées sous la fatigue et la fièvre qui s’amusait encore à faire des siennes. Il alla ensuite vérifier l’état de la morsure de la satané bête qui l’avait mordu il y avait cela plus de trois semaines. C’est en passant ses doigts sur la marque la plus haute que Carl entendit un hurlement de loup à l’extérieur. Y détournant les yeux, il put assister au coucher de soleil dans la campagne, un spectacle qu’il était habitué depuis sa tendre enfance. Quelques vaches de son troupeau se mirent à meugler dans le pâturage. Il devait retourner travailler : sinon il allait perdre quelques bovins, et il ne le fallait pas. Même dans son état, il devait y aller.

    Il se pencha pour prendre sa carabine juste à côté de sa commode où était posé le miroir. En se penchant, il remarqua une lueur étrange dans l’objet réflecteur. Se redressant, une observa l’objet jusqu’à remarquer une lueur anormal dans ses yeux. Il se pencha vers son reflet pour observer ses yeux. Habituellement brun, ceux-ci tournant lentement au jaune-orange. Il passa même ses mains sur ses yeux pour s’assurer que ce n’était pas encore la douleur qui le faisait halluciner. Il n’eut pas à attendre trop longtemps, des spasmes virent le secouer. Comme s’il n’avait pas déjà atteint le summum de la souffrance durant toute la journée, il devait endurer une nouvelle vague. Prenant appuis sur le meuble pour ne pas tomber à plat ventre, Carl sentait ses doigts se refermer de plus en plus dans le bois. Il sentait ses ongles qui était déjà très courts, s’enfoncer dans le meuble. Il était persuadé de sentir ses os bouger sous sa peau. Il ne pouvait pas trouver une autre explication à son nouveau martyr. Ses os allaient se fendre, son cœur allait arrêter, ses poumons allaient brûler, sa tête allait exploser. Sous un effort surhumain, Carl réussit à relever la tête vers se petit miroir. Peut-être allait-il pouvoir confirmer sa théorie de ses os qui se mouvaient sous sa peau. Il n’eut pas le temps de voir quoi que se soit, mis à part son propre visage se changer en cette bête. En cette bête de cauchemars qui lui avait fait cette morsure sur son torse. Tombant à la renverse, il hurla si longtemps que l’on aurait pu entendre le changement d’homme à animal.

    Sa transformation achevée, s’en fut terminé de Carl Anderson. Trop de souffrance en trop peu de temps, sa mémoire effaça tout ce qui s’était passé avant. Pas question que sa mémoire allait lui permettre de revivre de tels atrocités. Elle effaça tout, de son enfance, son adolescence, son début de vie d’adulte, sa famille, sa fiancée. Carl Anderson de Winnipeg , Manitoba, Canada. C’était tout ce que sa tête allait lui laisser savoir. Sous sa nouvelle forme, Carl se redressa. Le bétail continuait de meuglé à l’extérieur dans le pâturage. Quoi de mieux comme premier festin pour un animal qui n’avait rien manger de la journée ? Quoi de mieux pour quelqu’un qui avait souffert durant si longtemps, il allait remettre la pareil à quelqu’un d’autre que lui. Il avait assez donné de larmes, de gémissements, de hurlement. Pour une fois, il allait gâcher le travail de toute une vie. Pour une fois, il ne serait pas l’homme qu’on attendait qu’il soit. Il allait créer un nouvel avenir pour lui. Sa deuxième naissance fini enfin par achever ses douleurs : il est né ne sachant qu’être ce qu’il était devenu.


Dernière édition par Carl Anderson le Mer 5 Nov - 23:24, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Carl Anderson   Carl Anderson Icon_minitime1Mer 29 Oct - 21:06

      Chapitre II
      Girls can actually kick some ass ; Yeah I had some bad experiences

    Si seulement il avait plus d’expériences, il ne serait pas prit dans cette satanée merde. Deux heures plus tôt, le soleil commençait lentement sa descente sur les Plaines Intérieurs du Canada du 1939. Il errait déjà depuis trente-cinq ans ici et là, il avait facilement évité deux fois l’enrôlement militaire pour les deux Grandes Guerres qui avaient frappé les alliés de son pays, il changeait de ville à tous les jours suivant la pleine lune, il évitait le plus possible le territoire d’autres loups… Jusqu’à cette fin d’après-midi là. Il n’avait pas le choix, s’il voulait se rendre en Alberta, il devait couper par Elfros, petit village de la Saskatchewan. Il y avait été et avait y avait reconnu une odeur propre aux loup-garou. Malheureusement pour lui, alors qu’il était dans le minuscule bar du village, il était tombé sur le chef de la meute. Le caractère de Mike depuis ce temps n’a pas vraiment changer : il préférait rester silencieux dans son coin à boire sa bière pour ensuite s’en aller. Ce n’était pas pour rien qu’il était qualifié de « loup solitaire » depuis sa toute première transformation : il ne cherchait pas la compagnie de d’autre comme lui. Le chef de cette meute lui donna deux choix : soit il lui faisait la peau parce que Carl avait osé mettre un pied sur ses terres ou bien, il devenait un membre de sa meute qui se faisait de plus en plus vielle et ne demandait rien de mieux que du nouveau sang.

    Tenant à sa liberté d’aller où il voulait, Carl déclina gentiment la proposition de son aîné lui disant qu’il ne se sentait pas prêt à vivre en communauté dans un trou aussi perdu. Malgré sa grande politesse, le vielle homme posa sa main sur son épaule et le força à se lever. « J’ai deux mots à te dire sal gamin… Suis moi. » Même s’il aurait dit non, Carl ne pouvait pas vraiment faire autre chose que suivre cette main qui aurait put broyer son épaule s’il aurait essayé de s’échapper. À l’extérieur du petit établissement, le vieux plaqua Carl contre le mur de l’autre petite bâtisse juste à côté. Les deux hommes s’observèrent, et comme à son habitude, Anderson ne fut pas le premier à briser le silence. « C’était pas malin de ta part venir traîner sur mes terres, tu le sais ça ? En plus, tu veux rester tout seul… Mais t’es givré ? » Carl n’haussa que les épaules à la question du vieux. Il ne pouvait pas lui dire grand-chose de concluant. Il n’était pas givré : il n’était tout simplement pas comme les autres loups. « Je te donne une dernière chance, on pourrait t’en apprendre tellement plus que si tu continuais à vivre par toi-même, j’espère que tu le sais. » Plus le soleil se baissait sur la ville, plus le regard d’Anderson se rapprochait du orangé et ça, le vieux l’avait remarqué. C’était toujours comique pour le plus âgé des deux lycans de voir les plus jeunes bourrés de fierté se croire aussi fort que ceux qui avaient l’expérience.

    Après ses quelques petites phrases, le vieux avait forcé Carl à s’en aller d’Elfros. Il ne s’était pas faite prier deux fois : il parti aussitôt. Par contre, maintenant, il courait, toujours en tant qu’humain dans les énormes champs de blés. Il se savait poursuivit par l’un des subalternes du vieux. Il courait à en perdre son souffle, il n’avait besoin que de la pleine lune pour finalement cesser de courir comme un imbécile pour enfin faire face. Carl sauta par-dessus un rare ravin et s’arrêta brusquement en posant ses mains sur le sol devant lui pour maintenir son équilibre. Le loup – disons plutôt la louve – qui le poursuivait venait de sauter par-dessus le ravin et du même coup, par-dessus Carl. Durant un court instant, il eut une impression de déjà vu. Comme s’il avait déjà vécut cette situation à un autre moment dans sa vie… Peu importe, cette impression disparut bien rapidement puisque la lune venait enfin d’apparaître dans le ciel. Bien qu’il détestait toujours la sensation, sa transformation arrivait au bon moment. Quoi qu’il aurait préféré plus tôt, il allait faire avec ce qu’il avait. En moins de deux, sa transformation fut achevé et il pouvait enfin répliquer et non s’enfuir pour ne pas finir comme n’importe quel humain sans défense.

    Ce n’était pas la première fois qu’il affrontait un autre comme lui, mais s’était la première fois qu’il tombait sur un adversaire beaucoup plus âgé que lui et ne demandait rien de mieux que de jouer avec sa proie avant de la faire mourir dans d’atroces souffrances. C’était clair que même s’il se voulait fort, il ne faisait pas le poids et s’était quelque chose qui énervait royalement Carl. Tant qu’à y jouer sa vie, il fallait au moins qu’il réfléchisse et être moins instinctif qu’à l’habitude sinon s’en serait finit de lui. Les deux loups s’observèrent durant un long moment sans que qu’aucun des deux ne bougent. Immobile comme des statues, n’attendant que le bon moment pour sauter sur l’opposant. Il n’y avait que le bruit de la respiration un peu haletante de Carl qui venait briser l’illusion de parfaites statues. Calme plat dans cette campagne. Un bruit feutré se fit entendre, et des perdrix s’élevèrent dans le ciel. Assez bruyamment pour attirer le regard de l’homme loup. Il fut le premier à recevoir le choc. Un plaquage brutale au niveau du torse, tout ceci par une faute d’inattention. Il répliqua bien rapidement, mordant et frappant tout ce qui lui arrivait à porter.

    Mais les loups ont toujours été avide de sang de mort. La grande Faucheuse devait se frotter les mains de plaisir lorsque cette espèce s’autodétruisait de la sorte. Bref, le sang se mit à couler en un rien de temps. Lorsque les seuls armes que l’on possède sont aussi tranchantes que des couteaux affûtés, il ne faut pas se mettre en tête que l’on va s’en ressortir qu’avec une ecchymose. Hurlement de douleurs, grognements, jappements, tout y passait. Les impactes se faisaient de plus en plus violent, les coups redoublèrent d’ardeur et les morsures de plus en plus profondes. Les poils de leurs fourrures volèrent autour de leur espace de combat. Le champ de blés souffraient également du combat : les griffes labouraient le sol sous les impactes arrachant ainsi tiges et racines sous leur passage, lorsqu’ils s’éloignaient pour mieux riposter ils en détruisaient d’autres. S’il survivait à se combat, Carl ne éviterait de remettre les pieds dans cette province : la meute ne demanderait rien de mieux que de le mettre en pièce par pur plaisir. Le temps semblait avoir ralenti sa course : les minutes devenaient des heures, les heures devenaient des jours… Malgré leurs nombreuses blessures profondes, leur énergie qui disparaissait rapidement, leur lutte acharnée s’arrêta aux premiers rayons du soleil. Carl venait tout juste de réussir à lui fendre un ligament dans l’une des pattes de son adversaire lorsque le soleil fit agir sa magie et retransforma l’homme-loup en simple homme.

    Il fallait qu’il s’en aille, sinon elle ne pourrait faire qu’une bouché de lui – littéralement – puisque maintenant il ne pouvait compter sur sa force et résistance de loup. Il jeta un dernier regard à son adversaire qui avait également reprit sa forme humaine avant de piger dans les forces qui lui restait pour s’éloigner d’elle. Au bord de l’évanouissement dût aux nombreuses blessures qui lui parsemait le corps, il rassembla ses dernières forces pour prendre son sac avec ses effets à l’intérieur et reprit son chemin d’un pas extrêmement lent. Il était hors de question qu’il traîne trop longtemps, il avait quand même une meute complète derrière cette femme qui devait avoir environ le même âge physique que lui. Mieux valait s’éloigner et si une envie vengeresse lui prenait, il savait exactement où aller de toute façon, cette odeur il n’allait pas l’oublier de sitôt.

      Chapitre III
      My bad ; don't wanna hear your ''I told you so''

    Ça lui prenait parfois, ça lui prenait trop souvent en fait. Tous descendait pintes de bières sur pintes de bières dans la grande salle commune. Les blagues salaces et les gros rires gras des hommes résonnèrent dans les oreilles d’Anderson. Bien entendu, tout le monde avait remarqué son silence obstiné : ils s’en étaient tous accoutumés de toute façon. Nombreuses fois ils avaient tenté de le convaincre de passer une soirée avec eux. Carl avait accepté à nombreux renfort de claques amicales dans le dos, de paroles chaleureuses, etc. Il faisait confiance à sa meute, il avait confiance en tout le monde – bon peut-être moins en une certaine louve – et s’était pourquoi, il était assit en se moment sur un fauteuil un peu plus à l’écart du grand groupe. Carl déplaçait son regard sur chacune des personnes présentes. Tantôt sur le chef de la meute, Dimitri, tantôt sur la bouteille de bière qu’il avait dans la main mais toujours en passant par elle. Bien qu’il respectait presque tout le monde, il n’avait jamais réussit à tisser des liens avec personne d’autre qu’elle.

    Il ne savait pas pourquoi il se refusait à se rapprocher des autres. Peut-être avait-il eut un quelconque problème avec d’autres humains lorsqu’il n’était lui-même normal. Il n’en savait rien, il avait tout oublié : sa seconde naissance était la journée de sa première transformation. Pourquoi devrait-il chercher sur ce qu’il était avant ? Il ne vivrai jamais cette vie parce que quelqu’un en avait décidé autrement. Alors à quoi bon essayer de se blesser en tentant de savoir s’il avait eut un frère, une sœur, une femme, des enfants… Il préférait laisser cette vie de côté : qu’aurait-il à dire à sa descendance s’il en avait une ? « Je suis votre arrière-arrière-arrière-grand-père qui s’est fait transformé en loup-garou et qui à laisser votre arrière-arrière-arrière-grand-mère il y a de ça au moins cent quelques années ! Heureux de vous rencontrez! » De tout façon, ils ne seraient rien pour lui malgré peut-être un festin lors d’une pleine lune. Qui sait ? C’était peut-être même parce que lui ignorait ce qu’était d’être humain et que la plus grande partie des membres de sa meute le savait, eux. C’était peut-être le vide de son avant-vie qui l’éloignait tant des autres… Pourtant il ne ressentait pas le besoin de ce souvenir : il ne voulait pas se rappeler.

    Une grande claque sur son épaule lui fit lever les yeux du liquide jaunâtre de sa bière. Tout le monde semblait avoir du bon temps alors que lui s’emmerdait seul dans cette famille. Ses yeux se posèrent une nouvelle fois sur elle avant de lui faire un mince sourire pratiquement imperceptible et de s’en aller de cette pièce pour aller prendre l’air frais, quitte à aller se balader. Il posa sa bouteille à moitié vide sur le sol et prit une grande inspiration de la minute où il mit le pied à l’extérieur. La nuit était belle, le quart de lune haut dans le ciel, un doux vent d’été balayait les alentours, les criquets faisaient entendre leur mélodie nocturne à qui voulait bien tendre l’oreille. L’homme restait détendu, jusqu’à sentir quelqu’un s’approcher de lui. Le nombre de fois où Carl avait quitté sans prévenir les gens ne se comptait plus sur les doigts de ses mains. Il semblait que même si sa meute ne comprenait pas et ne comprendra sûrement jamais pourquoi il voulait toujours être seul, tous le laissait s’en aller à sa guise. La tête de quelqu’un qui se fait chier alors que tout le monde s’amuse à de quoi casser l’ambiance, non ? Bref, il posa son regard légèrement blasé sur elle, elle qu’il avait finalement laissé entrer dans sa vie. Encore une fois, un mince sourire vint illuminé le visage du canadien.

    « J’ai pas le droit de me faire chier tranquille hein ? »

    Pour n’importe qui, on l’aurait prit comme une invitation à aller se promener ailleurs, mais Teany s’en était tellement habitué aux fil des années qu’elle ne fit qu’hausser les épaules en lui renvoyant son sourire. C’était certain, jamais Carl ne la laisserait disparaître : elle s’était acharné à lui, il allait donc lui rendre la pareil en ne se débarrassant pas de lui aussi facilement.


Dernière édition par Carl Anderson le Mer 5 Nov - 23:23, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Carl Anderson   Carl Anderson Icon_minitime1Sam 1 Nov - 19:12

    Fiche en ATTENTE.
    Absence justifiée par MP.
    Personnage réservé.
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MessageSujet: Re: Carl Anderson   Carl Anderson Icon_minitime1Mer 5 Nov - 23:24

Bon, j'ai finalement terminé.
Si il y a des trucs à changer, j'ai aucun problème avec ça ; )
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MessageSujet: Re: Carl Anderson   Carl Anderson Icon_minitime1Jeu 6 Nov - 3:37

Citation :
même si je trouve que je ne suis pas à la même hauteur que les autres * je me trouve plus bas, je trouve :O *
C'est vrai que tu n'as pas une écriture aussi complexe que certains, mais ça ne veut pas dire tu es mauvais, au contraire. A part quelques fautes que tu aurais pu corriger avec un bonne relecture, ta fiche me convient très bien.

Je VALIDE et te souhaite de bien t'amuser parmi nous. Very Happy
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MessageSujet: Re: Carl Anderson   Carl Anderson Icon_minitime1

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